Comment survivre au mois de septembre ?

Ce soir, votre enfant a sûrement eu un peu de mal à s’endormir…

Mélange d’anxiété et d’excitation en cette veille de rentrée scolaire. A-t-il pris un temps infini à ranger ses fournitures et à les étiqueter, à préparer ses vêtements pour demain avec une attention particulière, à imaginer qui sera sa future maîtresse, à espérer être dans la classe de ses amis, à s’inquiéter des futures leçons à apprendre, des devoirs à faire, des évaluations à réviser ? 

Et vous, vous vous sentez comment ?

Vivez-vous les mêmes émotions que votre enfant : à la fois excité de voir votre enfant grandir et passer dans la classe supérieure tout en redoutant un peu tout ce qui l’attend cette année ?

Inspirez profondément.

              Expirez profondément.

ll est possible de survivre à ce mois de septembre…

Ce mois de septembre que l’on compare aisément avec le tourbillon du mois de juin… Similaire sur certains points et pourtant présentant de nombreuses différences. Quand juin est le temps des fêtes de fin d’année de l’école, du club de sport, du cours de dessin, … Septembre est le temps du redémarrage : juin termine un cycle quand septembre en démarre un nouveau. Quand arrive juin on est souvent sur les rotules, septembre marque la fin des grandes vacances, un renouveau, une nouvelle énergie, un nouveau départ.

Il est vrai que l’efficacité et la productivité sont des valeurs érigées en maître absolu dans notre société, mais est-il nécessaire de tout faire en courant ? Est-il nécessaire de caler tous les rendez-vous de médecin de tous les membres de la famille entre le 15 septembre et le 15 octobre ? Est-il nécessaire de vous speeder sans cesse et de speeder votre enfant par la même occasion : « Dépêche-toi on doit partir » « Dépêche-toi de prendre ton bain. » … À cette question mon fils m’a d’ailleurs un jour répondu « mais maman pourquoi est-ce que je dois me dépêcher, je ne vous comprends pas toujours les grands, vous voulez que tout aille vite ».

Et bien sûr, c’est lui qui a raison. Ralentissez, prenez votre temps pour faire les choses, respectez votre rythme et celui de votre enfant… un moyen super efficace pour économiser votre énergie !

Cela ne veut pas dire ne pas/plus être organisé, je vous invite simplement à ne pas surcharger votre agenda, ni celui de votre enfant afin de laisser de la place à ce qui émerge dans l’instant présent. Ne pas tout prévoir à l’avance. C’est une forme de disponibilité quelque part. Cela peut simplement se traduire par une organisation de la soirée légèrement différente : vous sentez votre enfant tendu et fatigué en rentrant de l’école et vous savez que son moment « cocooning » de sa journée est son bain. Pourquoi ne pas changer l’ordre habituel du rituel du soir et démarrer par le bain ? 

Adaptation et flexibilité font parfois gagner beaucoup de temps et d’énergie !

Parmi les 1001 choses que nous faisons chaque jour, il y a des activités énergivores et des activités qui au contraire ressourcent en énergie. Les avez-vous identifiées pour vous et pour votre enfant ? Quand je suis épuisée avant la tranche horaire 18-20h et que je ne rêve que d’une chose c’est que mes enfants soient déjà couchés, je m’octroie 10-15 minutes de lecture. 

C’est loin d’être du temps perdu et c’est doublement gagnant : indispensable pour moi afin de recharger (un peu) les batteries et mes enfants sont ravis de prolonger leur temps de jeu car eux aussi ont besoin d’un temps de décompression après leur journée d’école.

Je vous souhaite à vous et à vos chères petites têtes blondes une excellente rentrée !

Amélie


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