Chers parents,
La compétition souffre d’une image négative, dont les dérives sont bien connues : individualisme et égoïsme, soif de puissance et de pouvoir. Faut-il pour autant la mettre au pilori ? La compétition souffre d’une image négative, dont les dérives sont bien connues : individualisme et égoïsme, soif de puissance et de pouvoir. Faut-il pour autant la mettre au pilori ?
Je pense qu’une saine compétition est possible et nécessaire voire même positive pour le développement de nos enfants. Par la compétition un enfant apprend à mieux se connaître, il apprend le dépassement de soi. Il apprend à gérer la victoire comme la défaite. La compétition peut également favoriser la confiance en soi et lui apprendre à gérer son stress mais aussi stimuler la motivation et l’envie d’apprendre.
La coopération est une ouverture aux autres
« Seul on va plus vite, à plusieurs on va plus loin ». La coopération met l’enfant en situation pour développer ses capacités d’écoute, de soutien, d’entraide et de solidarité. Elle développe des compétences émotionnelles et sociales et construit progressivement sa relation aux autres. En coopérant, nous apprenons à nous appuyer sur les forces et les talents de chacun.
Compétition versus coopération : faut-il choisir ?
À mon sens, l’enfant a besoin de se confronter à ses deux réalités de la vie. Le sport en est un excellent exemple. Souvent associé à l’esprit de compétition et à la performance, il pose également la question de nos relations à l’autre, comment vivons-nous une victoire (ou une défaite) ? Alors oui, la recherche de performance est là mais le sport est aussi un vecteur de transmission des valeurs de partage, de respect, d’humilité et de fair-play. Et c’est bien là tout l’enjeu, réussir à préparer nos enfants à vivre cette double réalité !
À bientôt
Amélie
2 réponses
Le sport, bien sûr, est formateur : effort, dépassement de soi…
Certains sports sont très individuels avec d’éventuelles dérives décrites dans la Lettre.
Mais d’autres, le rugby, par exemple, ne peut générer un résultat gagnant qu’avec un effort collectif : Antoine Dupont seul n’est rien…
A l’école, exemple pris au hazard 🙂 plus que le résultat, c’est l’épanouisement et la construction intellectuelles qu’il faut viser pour nos enfants ou petits-enfants; afin qu’ils puissent affronter la vie le mieux possible car comme le dit Mère Thérèsa : « La vie est un combat. Accepte-le. ».
Merci @chantaco 64 pour ton éclairage. Je partage ton avis, épanouissement, dépassement de soi via le goût de l’effort et le gout du travail sont des valeurs à leur transmettre